One Piece : 7 choses que vous ne saviez pas sur Boa Hancock

Elle incarne le sex-symbole de One Piece, et son envergure va bien au-delà du manga. Elle fait trembler les pirates, mais aussi les lecteurs en un regard. Voici 7 choses à savoir sur l'impératrice Kuja Boa Hancock.

One Piece Boa Hancock
© Toei Animation
One Piece Boa Hancock

Belle, arrogante et puissante, Boa Hancock impressionne dès sa première apparition. Mais ce que l’on connaît d’elle dans le manga et l’anime n’est qu’une partie de l’histoire. Hancock et son personnage cachent bien des secrets. Voici 7 choses à savoir sur la “Princesse Serpent”, l'ex-grand corsaire et prétendante au titre de compagne de Luffy.

1. Premier croquis

Avant même sa présentation officielle, l'auteur, EichiiroOda avait déjà griffonné une ébauche de Hancock dans un artbook : il l’explique en SBS du tome 54 en revenant sur une illustration publiée dans Color Walk 2 où elle figurait parmi des “ennemis en arrière-plan”, bien avant sa vraie introduction. Un spoil subtile.

Eichiiro Oda :“j’avais oublié moi-même”

Autrement dit, Hancock a d’abord existé comme silhouette dans l’imaginaire d’Oda, puis a été retouchée pour la version finale (comme un certain Kaido). Ce genre de recyclage discret est typique de sa façon de poser des idées, de les oublier… puis de les ressusciter au bon moment. Une preuve de plus que le personnage a été pensé en amont, loin des projecteurs.

2. Le “Mero Mero”, version Oda


Dans le SBS du volume 106, l'auteur, précise comment fonctionne le pouvoir pétrifiant quand il est utilisé par S-Snake (le Séraphin cloné sur Hancock) : l’“attirance” ressentie par les adultes n’a rien de sexuel, c’est le même réflexe que devant un bébé “mignon”. Cette mise au point coupe court aux malentendus et nous rappelle un autre détail : le Mero Mero no mi peut aussi affecter des objets inanimés (on le voit déjà pendant la guerre de Marineford), donc il ne dépend pas uniquement d’un désir romantique. Le fruit agit donc sur l’“émotion” au sens large, pas seulement l’amour au premier regard.

3. Une voix culte derrière la “Princesse Serpent”


La Hancock japonaise a la voix de Kotono Mitsuishi, comédienne légendaire qui est aussi… Sailor Moon et Misato (Evangelion). Ce choix donne à Hancock un timbre immédiatement reconnaissable : autorité, douceur venimeuse. Kotono Mitsuishi va même jusqu'à prêter sa voix à S-Snake, le clone enfantin apparu bien plus tard. Côté VF, on a notamment entendu Olivia Dutron sur la série, preuve que l’Impératrice inspire des castings premium dans plusieurs langues.

4. Une robe qui change, un dessin “difficile”

Petite bizarrerie de production : la robe de Hancock est bleue dans le manga (et sur plusieurs figurines), mais rouge dans l’anime — un écart de palette rarement commenté à l’écran. Oda a même déjà admis que Hancock est le personnage humain qu’il a le plus de mal à dessiner, ce qui en dit long sur le niveau d’exigence qu’il s’impose pour “la plus belle femme du monde”.

5. Un anniversaire en clin d’œil au mot « Kuja »

Son anniversaire “officiel” est le 2 septembre. Pourquoi cette date ? Parce qu’en japonais 9-2 se lit “ku-ja”, comme sa tribu — un jeu de chiffres dont Oda est friand pour façonner des identités. Un petit code interne qui rattache Hancock à son peuple jusque dans le calendrier.

6. Et si Hancock avait mangé, un autre Fruit du Démon ?

Dans One Piece Magazine vol. 11, Oda s’est amusé à dessiner des “what if”, dont une Hancock ayant croqué le Goro Goro no Mi (le fruit de la foudre de Ener). Ce n’est pas du canon narratif, mais un atelier d’auteur qui révèle comment Oda pense ses personnages par variations : et si leur silhouette, leur attitude, leurs poses changeaient avec un autre pouvoir ? Ce type d’exercice nourrit ensuite les équipes anime et les artistes produits dérivés, qui disposent d’un imaginaire élargi pour décliner le personnage. De quoi rappeler que, chez Oda, Hancock n’est pas qu’un rôle : c’est un motif qu’on peut réorchestrer à l’infini… y compris dans ce qui n’a pas (encore) existé.

7. Le poids de son passé d’esclave

Un élément marquant qui a fait d'elle la femme forte qu'elle est aujourd’hui est sûrement son ancien passé d'esclave. Un passé aussi bien marquant psychologiquement que physiquement, avec la marque du fer rouge que laisse les Dragons célestes sur leurs "propriétés". Une marque qui nous a été présentée pour la première fois durant cet arc. Mais qu’Oda a livré avec parcimonie dans le manga. Dans des interviews et databooks, on apprend qu’il a d'ailleurs longuement hésité sur la façon de représenter la marque des Dragons Célestes et les séquelles psychologiques. Des détails qui montrent à quel point il voulait marquer le rôle de victime devenue impératrice.

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