La situation se complique chez Rockstar. Après l’annonce du report de GTA 6, le studio doit désormais gérer une autre crise : le licenciement d’une trentaine d’employés au Royaume-Uni et au Canada. Une décision que les équipes contestent fermement. Plus de 200 salariés réclament aujourd’hui la réintégration immédiate de leurs collègues, estimant que ces départs n’auraient rien à voir avec les raisons avancées par la direction.
🚨The first of multiple planned protests outside Rockstar Games and Take-Two have begun
— GTA News 🔴 RockstarINTEL.com (@GTAonlineNews) November 14, 2025
📷IWGB pic.twitter.com/fJZbeNN7gm
220 employés de Rockstar North demandent la réintégration de leurs collègues licenciés
Du côté de Rockstar, on explique que les 31 employés ont été licenciés pour faute grave : ils auraient partagé des infos internes sur un serveur Discord où se trouvaient aussi des personnes extérieures au studio. Pour la direction, c’est clair : ils ont enfreint les règles, point barre.
Sauf que le syndicat IWGB raconte une version bien différente. Pour eux, ces salariés échangeaient surtout autour de questions syndicales sur ce même Discord, et c’est pour cette raison qu’ils auraient été visés. Deux versions totalement opposées, donc.
- Depuis, l’affaire a quitté les couloirs du studio pour atterrir devant les tribunaux.
Un conflit désormais sur le terrain judiciaire
En effet, le syndicat a déposé une plainte contre Rockstar. Alex Marshall, président de l'IWGB, déclare :
« Rockstar vient de commettre l'acte de répression syndicale le plus flagrant et le plus impitoyable de l'histoire de l'industrie du jeu vidéo. Ce mépris manifeste pour la loi et pour la vie des travailleurs qui génèrent des milliards est une insulte à leurs fans et à l'industrie mondiale. »
Ce dernier rappelle que Rockstar profite de plus de 440 millions de livres d’avantages fiscaux au Royaume-Uni. De son côté, Rockstar maintient fermement son positionnement :
« Cette décision est liée uniquement à des cas de faute grave et ne concerne en rien le droit des employés à se syndiquer. »
En parallèle, plusieurs manifestations sont prévues dans les jours à venir, notamment devant les bureaux londoniens de Take-Two, ainsi qu’à Paris et Édimbourg.















