Quand on pense à Resident Evil, on imagine plutôt des couloirs sombres, des bruits inquiétants derrière une porte entrouverte et des zombies qui font sursauter à 3h du matin. Pas vraiment un mode multi en ligne, non ? Et pourtant, c’est exactement comme ça qu’a commencé Resident Evil Requiem.
Resident Evil 9 aurait pu être multijoueur
Le producteur Masato Kumazawa l’a confié à Press Start Australia : le neuvième épisode de la saga devait d’abord être un jeu multijoueur en monde ouvert. Un concept plutôt séduisant… jusqu’au moment où Capcom s’est rendu compte qu’il n’y avait plus rien d’effrayant :
« Le jeu était fun à jouer, mais la partie horreur était très légère »
Tout le problème était là : un Resident Evil sans peur, c’est un peu comme un zombie sans morsure. L’équipe a donc tout repris de zéro pour revenir à une formule solo, centrée sur la survie, la tension et l’isolement, ce que les fans attendent, tout simplement.
Des traces du projet d’origine dans la version finale
Mais le plus intéressant, c’est que tout n’a pas disparu de cette première version. Masato Kumazawa évoque des “éléments restants” venus du prototype multijoueur, sans préciser lesquels. Il faudra attendre la sortie du jeu, le 27 février sur PS5, Xbox Series, Switch 2 et PC, pour comprendre ce qu’il veut dire.
Peut-être ces traces du passé aideront-elles Requiem à éviter la redite, là où Village et RE7 avaient déjà balisé le terrain du survival à la première personne. Le producteur, lui, en est conscient :
“Les fans veulent du survival horror et être effrayés. C’est la priorité numéro un.”
Les premiers retours vont d’ailleurs dans ce sens : ambiance gothique, couloirs étouffants... Tout ce qui fait qu’un Resident Evil est un Resident Evil.














