Depuis sa première diffusion en 2017, L’Art du crime continue d’attirer plus de 4 millions de téléspectateurs sur France 2. Un succès dû à son savant mélange d’intrigue policière et d’histoire de l’art, puisque la série créée par Angèle Herry-Leclerc et Pierre-Yves Mora suit un duo d’enquêteurs au sein de l'Office central de lutte contre le trafic des biens culturels (OCBC). Nicolas Gob incarne Antoine Verlay, un ancien policier de la Crim’, et Éléonore Bernheim joue Florence Chassagne, une historienne de l'art.
Chaque saison se compose de deux crimes qui s’étendent sur deux épisodes chacun, toujours en lien avec un tableau ou un artiste en particulier. Des mystères qui mènent les deux protagonistes dans les plus beaux musées et châteaux de France, du Louvre à Orsay en passant par Versailles, Chantilly, ou Auvers-sur-Oise. Suite à sa saison 8 diffusée en février 2025, L’Art du crime compte bien revenir pour une nouvelle salve d’épisodes. On vous dit tout.
Une saison 9 approuvée
À l’occasion de la diffusion des nouveaux épisodes de L’Art du crime en février dernier, Angèle Herry-Leclerc et Pierre-Yves Mora se sont confiés à Ouest France sur l’éventualité d’une suite. « On sait déjà qu’il y aura une neuvième saison. Mais au-delà, on n’a pas de visibilité. On espère juste que le jour où la chaîne décidera d’arrêter, elle nous préviendra un peu à l’avance de façon à ce qu’on puisse offrir aux téléspectateurs un dernier épisode pour boucler la série, » a révélé Angèle Herry-Leclerc. Interrogé par Télé-Loisirs en février, Nicolas Gob s’exprimait sur les prochains épisodes : « Ce qu'on va jouer pour la saison 9, ça va vraiment être très étonnant. Je ne peux rien vous dire mais… Il y a encore un vrai moyen pour surprendre et cueillir les téléspectateurs. » Et si le tournage a bel et bien eu lieu au printemps, les fans pourront probablement découvrir cette nouvelle saison en début d’année 2026.
Paul Cézanne et Jacques-Louis David à l’honneur
Télé-Loisirs a également révélé le contenu des deux prochaines enquêtes. La première gravitera autour du peintre provençal Paul Cézanne. Une professeure de dessin admiratrice de l’artiste post-impressionniste est retrouvée morte dans son atelier, juste après avoir reçu un appel téléphonique de son mari lui déclarant avoir trouvé le point de vue idéal pour peindre le paysage que Cézanne a tant de fois représenté dans ses tableaux : la montagne Sainte-Victoire, à Aix-en-Provence. Ni une, ni deux, les deux enquêteurs s’envolent en direction du sud de la France. La seconde intrigue se focalisera sur Jacques-Louis David, alors que le corps d’un spécialiste du peintre néo-classique est découvert au Musée Grévin dans la baignoire du révolutionnaire Marat, dans une mise en scène identique à celle du tableau de l’artiste, La Mort de Marat.
Comment les créateurs choisissent-ils les artistes ?
Dans l’interview conduite par Ouest France, Pierre-Yves Mora révèle que plusieurs conditions sont nécessaires pour le choix du peintre. D’abord, il faut qu’il soit décédé il y a plus de 70 ans, au risque que ses œuvres ne soient pas libres de droits. Idéalement, l’œuvre sélectionnée doit faire partie des collections du Louvre, la production de L’Art du crime étant en partenariat avec le musée. Enfin, les tableaux doivent avoir le potentiel d’attiser la curiosité du spectateur. À partir de là, il entame avec Angèle Herry-Leclerc un travail de recherche pour faire en sorte que l’enquête « résonne avec l’œuvre ou la vie de l’artiste ». « On est toujours très avide de découvrir l’univers d’un peintre et de se jeter dedans pour trouver un angle que les gens ne connaissent pas forcément, » confie Mora.
