Elon Musk avait promis un pick-up révolutionnaire. Le Cybertruck a bien surpris son public, mais pas pour les raisons espérées. Son allure de prototype brut, entre voiture blindée et triangle de métal, a déclenché un flot de comparaisons moqueuses. Et quand est venu le moment de prouver sa solidité, la démonstration a tourné court : les vitres censées être incassables se sont fissurées devant la salle hilare.
Tesla Cybertruck : la démo qui tourne au fiasco
Le Cybertruck devait incarner l’avenir de Tesla : une carrosserie en acier inoxydable, capable de résister aux coups de masse comme aux balles de calibre 9 mm, et une autonomie annoncée jusqu’à 800 kilomètres selon la version choisie. L’idée était claire : montrer que ce pick-up ne ressemblait à aucun autre, ni par son design, ni par ses performances.
Mais cette volonté de démonstration de force a pris un virage pour le moins embarrassant. Sur scène, sous les projecteurs, un collaborateur de Tesla lance une boule d’acier sur la vitre censée être « incassable ». La fissure apparaît immédiatement. Un deuxième essai confirme l’échec. En quelques secondes, la promesse d’invulnérabilité se brise devant un public médusé, qui rit de la scène plus qu’il n’applaudit l’innovation.
Proposé à partir de 39 900 dollars, il doit exister en trois déclinaisons, allant jusqu’à 69 900 dollars pour le modèle le plus puissant. Censé tracter sept tonnes et afficher des performances dignes des pick-ups américains les plus robustes, il incarne une vision radicale de l’automobile : brutale, futuriste, sans concession.
Sauf que ce soir-là, l’histoire a retenu autre chose.