À Chiba, aux portes de Tokyo, le Tokyo Game Show 2017 a une nouvelle fois réuni le gratin de l’industrie japonaise du jeu vidéo. Plus de 250 000 visiteurs, des centaines d’exposants et une ambiance électrique : pendant quatre jours, le Makuhari Messe s’est transformé en sanctuaire geek. Capcom, Square Enix, Bandai Namco, Sega, Konami… tous les géants étaient là. Et chacun avait des munitions.
Capcom, Square Enix, Bandai Namco : les titans japonais sortent l’artillerie
Impossible de passer à côté de Monster Hunter: World, la star du salon. Capcom y a dévoilé de nouveaux trailers et du gameplay impressionnant, confirmant que la saga allait enfin conquérir l’Occident. Toujours chez Capcom, les fans de zombies ont eu droit à un aperçu du DLC Not a Hero pour Resident Evil 7, centré sur Chris Redfield. Et cerise sur le gâteau : l’annonce de Street Fighter V: Arcade Edition, avec nouveaux personnages et modes de jeu.
Chez Square Enix, l’univers de Final Fantasy XV continue de s’étendre : Episode Ignis se montre, la version mobile FFXV Pocket Edition surprend par son look chibi, et surtout, un nouveau jeu fait sensation : Left Alive, un action-survival dans l’univers de Front Mission, teasé par une bande-annonce mystérieuse.
Bandai Namco, lui, continue de surfer sur la hype de Dragon Ball FighterZ, en révélant Tien, Yamcha et l’inédit Android 21. L’éditeur dévoile aussi Code Vein, un Souls-like vampirique stylisé à la sauce anime, qui attire tous les regards.
Yakuza, Persona et réalité virtuelle : le reste du show ne démérite pas
Sega et Atlus ramènent eux aussi du lourd. Yakuza Kiwami 2, remake de l’opus PS2, tourne sous le Dragon Engine de Yakuza 6 et brille en 1080p. Les fans de Persona, eux, dansent de joie avec Persona 5: Dancing Star Night et Persona 3: Dancing Moon Night, deux jeux de rythme ultra stylés.
La réalité virtuelle n’est pas en reste. Sony PSVR propose des démos variées : Skyrim VR, Gran Turismo Sport et même Zone of the Enders: The 2nd Runner Mars. D’autres expériences plus expérimentales ou horrifiques fleurissent sur les stands japonais. Le message est clair : la VR n’est plus un gadget, elle fait partie du paysage.
Avec plus de 600 exposants venus de 36 pays, une zone indé en pleine expansion et une scène JRPG plus vivante que jamais, le Tokyo Game Show 2017 a prouvé que le Japon reste un pilier incontournable du jeu vidéo mondial. Entre licences cultes et nouvelles propositions, entre danse et chasse aux monstres, entre nostalgie et tech futuriste, le TGS nous rappelle pourquoi on aime tant le jeu à la japonaise.