La fraude, le grand combat de Nintendo
On connaît tous le célèbre adage : pour devenir le meilleur dresseur sur Pokémon, cela demande du courage ! Et cela ne s'applique pas seulement à ce bon vieux Sacha, qui ne manque pas une occasion d'énerver les fans, mais aussi aux millions de joueurs qui sévissent sur les différents titres de la célèbre licence de créatures. Sorties en 2019 dans le monde entier, les versions Épée et Bouclier ont été de véritables cartons à leur lancement et continuent encore aujourd'hui de caracoler parmi les meilleures ventes de la Nintendo Switch, dont voici les meilleures éditions limitées...
Très impliqué sur sa juteuse licence, qui nous offre parfois de sacrés cosplays, Nintendo est toujours prêt à écouter la vaste communauté de fans et la gâter régulièrement, avec l'arrivée de nouvelles extensions par contre, mais la firme japonaise sait aussi se montrer sévère. Comme de nombreux éditeurs, "Big N" n'hésite pas à partir en guerre contre les tricheurs, ceux qui viennent polluer l'expérience de jeu et un profil en particulier est scruté de près : le hacker. Un profil qui correspond tout à fait à celui de ce jeune homme de 23 ans, qui vient d'être arrêté par les autorités japonaises pour une sacrée affaire.
Un hackeur qui se retrouve face à la justice et Nintendo en même temps
Ce dernier a en effet été accusé d'avoir hacké plusieurs données provenant directement de chez Nintendo et, peut-être plus grave encore, d'avoir vendu des données de sauvegarde de Pokémon Épée et Bouclier. Dans le détail, le jeune homme aurait en fait vendu des Pokémon chromatiques à n'importe quel autre joueur intéressé par une telle transaction. Par exemple, il a réussi à vendre un Larméléon (qui fait peut-être des Pokémon préférés des fans) qu'il avait récupéré de manière illégale et modifié sur PC pour un prix de 4400 yens, soit un peu plus de 30 euros. En près de 3 mois, le hackeur serait ainsi parvenu à récolter une coquette somme de 9000 euros.
Une pratique qui n'a donc pas échappé à Nintendo, dont voici les 20 jeux les plus chers et rares de l'histoire, et encore moins aux autorités japonaises, qui ont donc appréhendé le jeune homme de 23 ans. Il faut en fait savoir que l'édition et la vente de données de sauvegarde sont considérés comme des pratiques illégales au Japon. Le hackeur, qui a déjà plaidé coupable, va donc être amené à répondre de ses actes devant la justice et peut notamment s'attendre à une lourde amende, ou même une peine de prison. Quant à Nintendo, la firme prend généralement des mesures très sévères pour de tels actes et le jeune homme peut donc s'attendre à une forte limitation de ses accès à Pokémon Home et de son service de sauvegarde et de transfert de Pokémon sur Nintendo Switch... Encore un qui n'est peut-être pas près d'aller au Super Nintendo World, qui s'annonce complètement fou !