
S’il y a bien un univers vidéoludique taillé pour le cinéma, c’est StarCraft. Trois factions aux visions opposées, des enjeux militaires et politiques forts, un personnage central — Kerrigan — dont l’arc narratif ferait tenir à lui seul une trilogie. Tous les ingrédients d’une épopée de science-fiction sont là. Il ne manque qu’un studio assez malin (ou assez fou) pour en faire une série.

Depuis le carton de Super Mario Bros. – Le Film, Nintendo accélère sur les adaptations. Un film Zelda en live-action est officiellement en développement, et d’autres projets sont déjà en discussion. Parmi les licences les plus souvent évoquées : Metroid.
Le projet d’un film live-action traîne depuis les années 2000. John Woo avait été approché, Emily Blunt citée un temps pour incarner Samus, mais rien n’a jamais abouti. Aujourd’hui, Nintendo semble plus ouvert que jamais à sortir Metroid des consoles.

Entre transhumanisme, complots industriels et surveillance généralisée, Deus Ex: Human Revolution coche toutes les cases du bon film d’anticipation. L’univers est dense, crédible, esthétique. Et Adam Jensen a tout du personnage principal taiseux, charismatique, pris entre deux mondes. L’ambiance est déjà cinématographique, entre néons dorés et paranoïa ambiante.

En 2013, J.J. Abrams promettait une adaptation. Depuis, silence. Comme le jeu lui-même, le projet est figé dans le temps. Pourtant, Half-Life a tout pour devenir un film, à condition de respecter ce qui le définit : un héros muet, un monde qui ne prend jamais la peine d’expliquer, et un récit qui se dévoile en creux. Mais justement, tout l’intérêt du jeu repose sur ce qu’il ne dit pas. Et c’est peut-être ce qui le rend si difficile à adapter sans le trahir.

Avec son ambiance noire, ses affaires de meurtres entremêlées et ses reconstitutions soignées du Los Angeles des années 40, L.A. Noire a déjà tout d’un bon film. Le duo Cole Phelps et Rusty Galloway fonctionne à merveille, et l’évolution du personnage principal offre une vraie trajectoire dramatique. Si un réalisateur s’y penchait sérieusement, on tiendrait sans doute l’une des adaptations les plus évidentes et les plus efficaces du jeu vidéo.

Avec ses Big Daddies en scaphandre, sa cité sous‑marine en déliquescence et sa conclusion choc, BioShock semble destiné à l’écran depuis toujours. Et pourtant, le projet a longtemps échoué, même avec Gore Verbinski aux commandes en 2011.
Mais aujourd’hui, Netflix relance le dossier. Francis Lawrence (Hunger Games, I Am Legend) dirige le projet depuis 2022, Michael Green (Logan) a écrit une première version du scénario — et le réalisateur dit même avoir reçu un nouveau brouillon de Justin Rhodes très récemment. Roy Lee, le producteur, confirme que le film est toujours en développement, même s’il a été revu à la baisse niveau budget, pour devenir une version plus « personnelle » et moins spectaculaire.

On réduit souvent Call of Duty à son multijoueur. Pourtant, certaines campagnes solo, comme celle de Modern Warfare 2, ont laissé une vraie empreinte. Imaginez un film avec en héros le Capitaine Price, Ghost ou Soap. Cela rappellerait sans doute de très bons souvenirs à de nombreux joueurs.

Annoncée en 2018 chez AMC, la série Alan Wake n’a jamais dépassé le stade des promesses. Le projet a traîné, puis disparu des radars. Mais depuis 2024, Remedy a repris la main et s’est associé à Annapurna pour développer de nouvelles adaptations, aussi bien pour Alan Wake que pour Control.

Amazon a bien lancé une série God of War, centrée sur la période nordique. Sur le papier, c’est une évidence. Kratos, Atreus, les dieux, les monstres, les paysages... tout semble prêt à être porté à l’écran. Et pourtant, plus les mois passent, plus le doute s’installe.
Le projet a changé de showrunner, le tournage prend du retard, et la production avance à petits pas. Difficile de ne pas penser à ces adaptations qui veulent trop bien faire, jusqu’à se perdre.

Le jeu a déjà donné naissance à deux courts métrages d’animation, Dead Space: Downfall (2008) et Aftermath (2011), qui racontent les prémices de l’invasion nécromorphe. Mais si des rumeurs circulent depuis 2013 sur une version live‑action, aucun film n’a jamais vu le jour.
Plus récemment, Daniel Richtman évoque une possible nouvelle adaptation… animée, sous l’étiquette Warner Bros ou James Wan.

Au début des années 2000, après le succès de GTA III, Rockstar aurait reçu une offre alléchante : 5 millions de dollars pour produire un film GTA avec Eminem en vedette et Tony Scott (Top Gun) aux commandes. Mais Sam Houser a calmement décliné. Pour lui, la licence GTA était déjà plus grande que n’importe quelle production cinéma de l’époque.