Ces 9 jeux vidéo qui te font regretter d’avoir été trop gentil

Ces jeux vont vous prouver qu'être gentil n'est pas toujours la bonne solution. Entre choix douloureux et punitions sévères, voici les 9 jeux qui te feront regretter ta morale héroïque.

9 jeux vidéo te font regretter d’avoir été trop gentil
© Quantic Dream
9 jeux vidéo te font regretter d’avoir été trop gentil

Dans la plupart des jeux vidéo, faire le bien est souvent la voie la plus sûre. On sauve un personnage secondaire, on épargne un ennemi, on rend service sans poser de questions et tout finit par s’arranger. Mais ce schéma ne fonctionne pas toujours.

Certains jeux s’amusent à inverser les rôles, et punissent les joueurs qui veulent bien faire. Dans ces titres, suivre sa morale ou aider les autres peut avoir des conséquences inattendues, voire carrément cruelles. La gentillesse n’y est pas un atout. Parfois, elle devient même un piège. Voici une sélection de jeux où faire le bon choix peut vous coûter cher. Vous êtes prévenus !

Fable III

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Fable III Lionhead Studios

Dans Fable III, vous menez une révolution pour détrôner votre frère, un roi autoritaire qui taxe le peuple jusqu’à l’os. Une fois sur le trône, on pourrait croire que tout ira mieux. Mais très vite, le jeu vous confronte à une réalité bien moins idéale.

Une menace apocalyptique approche, et pour y faire face, vous devez réunir plusieurs millions d’or en un an. Vous avez alors deux choix : sacrifier vos promesses et imposer de lourdes taxes, ou puiser dans votre propre trésor pour épargner le peuple — au risque de tout perdre.

Le paradoxe est simple : plus vous essayez de tenir parole, plus vous mettez le royaume en danger. Et plus vous gouvernez comme votre frère, plus vous êtes détesté…

Detroit : Become Human

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Detroit : Become Human Quantic Dream

Dans Detroit: Become Human, incarner un androïde empathique semble être la voie “morale”. Le jeu vous le fait croire : sauver un enfant battu, éviter la violence, négocier au lieu de tirer. Mais selon vos choix, cette empathie peut se retourner contre vous.

Prenez Markus, le chef de la révolte androïde. Si vous choisissez une stratégie pacifiste, il organise une marche non violente, bras levés, désarmé. Si vous continuez à chanter malgré les sommations de la police, elle ouvre le feu. Instantanément. Sans pitié. Et plusieurs personnages principaux peuvent mourir, simplement parce que vous avez refusé de riposter.

Même logique lors de l’assaut final contre Jericho : si vous avez choisi le pacifisme, les options de défense sont limitées, et vos alliés — North, Simon, ou Josh — peuvent se faire abattre devant vous. Le jeu vous laisse regarder. Vous ne pouvez rien faire. Parce que vous avez choisi de ne tuer personne avant.

Autre exemple avec Connor : si vous refusez d’obéir, que vous tentez de vous détacher de votre programmation pour épargner ou comprendre les déviants, vous risquez d’être désactivé prématurément ou remplacé par une version plus obéissante. Amanda vous trahit.

Detroit ne vous punit pas immédiatement pour avoir été bon. Mais il vous pousse dans des situations où le choix moral met en péril la réussite du scénario.

Bloodborne (2015)

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Bloodborne From Software

Dans Bloodborne, vouloir aider les PNJ que vous croisez est souvent une erreur — et le jeu ne tarde pas à vous le faire comprendre. Prenez la vieille dame acariâtre de la première zone : vous pouvez lui offrir refuge à la chapelle d’Oedon. Elle y arrive en sécurité… mais finira dévorée, ou pire, selon vos choix. Même sort ambigu pour la jeune fille cachée dans une maison de Central Yharnam : vous lui donnez confiance, vous l’orientez vers l’abri, et vous provoquez involontairement sa mort.

C’est toute la logique du jeu : chaque geste de compassion est puni. L’univers de Yharnam ne récompense ni l’empathie, ni la morale. Les personnages sont damnés d’avance. Et vos tentatives d’aide accélèrent souvent leur chute.

  • Plateforme : PS4

BioShock (2007)

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BioShock 2K Games

BioShock vous confronte à un choix moralrécurrent. Vous devez soit récolter l'ADAM des Petites Sœurs pour devenir extrêmement puissant ou les sauver pour préserver leur humanité. Cette décision façonne clairement votre expérience de jeu. Si vous choisissez la voie de la bonté en les épargnant, vous recevez beaucoup moins d'ADAM. Cela limite ainsi vos pouvoirs.

En décidant d'être compatissant, vous vous privez d'améliorations essentielles. Les combats deviennent donc plus longs, plus risqués et vous devez aussi gérer vos ressources avec une grande précaution. À la fin, le jeu récompense un peu les joueurs altruistes mais ce n'est certainement pas bénéfique sur le moment.

  • Plateformes : PC, PS3, Xbox 360 - Remasterisé sur PC, PS4, Xbox One, Nintendo Switch

This War of Mine (2014)

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This War of Mine 11 bit studios

Dans This War of Mine, vous ne jouez pas des soldats, mais des civils pris au piège dans une ville en guerre. Pas d’armes automatiques ni de missions héroïques ici : juste la survie, jour après jour, avec trop peu de nourriture, pas assez de médicaments, et des menaces constantes.

Chaque geste altruiste a un prix. Donner des vivres à un inconnu, c’est affamer vos compagnons. Accueillir un enfant, c’est perdre un lit et s’exposer à plus de risques. Aider un voisin blessé, c’est sacrifier du temps, de l’énergie, et parfois même la sécurité du groupe.

Le jeu ne vous juge pas. Mais il ne vous protège pas non plus. Dans This War of Mine, vouloir faire le bien n’apporte ni récompense, ni reconnaissance. Juste plus de difficulté.

  • Plateformes : PC, PS4, Xbox One, Nintendo Switch, iOS, Android

Darkest Dungeon (2016)

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Darkest Dungeon Red Hook Studios

Dans Darkest Dungeon, vous gérez une troupe d’aventuriers envoyés explorer des ruines infestées de créatures cauchemardesques. Mais ici, les ennemis ne sont pas que physiques : chaque expédition use les nerfs, abîme l’esprit, et laisse des séquelles. Vos héros développent du stress, des phobies, des troubles mentaux, des comportements imprévisibles. Et ils ne guérissent pas en un simple clic.

Vouloir les protéger, les soigner à chaque retour de mission, éviter de les envoyer au combat trop souvent… c’est compréhensible. Mais le jeu ne vous le permet pas. Gérer son équipe comme un bon capitaine — compatissant, prudent, patient — revient souvent à échouer. On manque de ressources. On prend du retard. On s’enlise.

Dans Darkest Dungeon, il faut accepter de sacrifier. D’envoyer au front un héros en crise, déjà à bout, parce que c’est lui ou la défaite. Essayer de préserver tout le monde, c’est courir à la ruine.

  • Plateformes : PC, PS4, Xbox One, Nintendo Switch, iOS

Frostpunk(2018)

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Frostpunk 11 bit studios

Vous êtes à la tête d'une ville survivant à un hiver apocalyptique dans Frostpunk. Chaque décision morale, comme soigner les malades, accueillir des réfugiés ou refuser le travail des enfants, a un coût en ressources et en efficacité. Le jeu vous place donc face à des dilemmes véritablement cruels. Écouter votre cœur risque de condamner l'ensemble de la population.

Dans ce jeu, la compassion affaiblit considérablement votre société, il faut donc faire des sacrifices. Le sacrifice de vos principes est donc souvent nécessaire pour la survie de tous. Cette leçon enseignée par Frostpunk est aussi glaçante que son univers.

  • Plateformes : PC, PS4, PS5, Xbox One

Vampyr(2018)

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Vampyr DON'T NOD

Dans Vampyr, vous incarnez le Dr Jonathan Reid. Il a été transformé en vampire malgré lui. À Londres, chaque civil possède une histoire et une valeur nutritive unique. Les tuer dans le jeu augmente considérablement votre puissance et débloque de nouvelles capacités impressionnantes. En choisissant de préserver leur vie, vous restez bien plus faible face aux ennemis.

Ce jeu teste votre morale en permanence. Être un bon médecin signifie être un piètre vampire, et donc un joueur vulnérable. Les combats peuvent devenir plus longs et périlleux. Cela vous obligera ainsi à esquiver et à frapper avec précision. Mais céder à la soif de sang vous transforme en redoutable prédateur.

  • Plateformes : PC, PS4, Xbox One, Nintendo Switch

Papers, Please (2013)

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Papers, Please 3909 LLC

Papers, Please vous place dans la peau d’un agent de l’immigration à la frontière d’Arstotzka, un État autoritaire où la moindre erreur administrative peut avoir des conséquences graves. Chaque jour, vous devez contrôler les passeports, détecter les fausses identités, refuser les suspects. Le tout sous pression, avec des quotas à respecter et une famille à nourrir.

Mais très vite, le jeu vous confronte à des situations humaines. Une épouse supplie qu’on laisse passer son mari. Un réfugié fuyant la guerre n’a pas les bons papiers. Et vous, au guichet, êtes seul à décider. Suivre le règlement ? Ou écouter votre conscience, au risque de perdre de l’argent, de subir des sanctions, voire de mettre vos proches en danger ?

Dans Papers, Please, faire preuve d’empathie peut mener à la ruine. L’État ne tolère pas la compassion. Chaque acte de bonté est noté, sanctionné, facturé. Et c’est là toute la force du jeu : vous forcer à choisir entre votre humanité… et la survie.

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