Rachat de Call of Duty par Microsoft : la guerre continue avec Sony
Plus d'un an après l'annonce du rachat d'Activision-Blizzard par Microsoft pour 70 milliards de dollars, le conflit larvé entre le géant américain et le constructeur de la PlayStation continue d'alimenter régulièrement les coulisses de l'industrie du jeu vidéo. Il faut bien avouer que l'enjeu est colossal, puisque derrière l'éditeur, on retrouve l'une des licences les plus populaires de l'histoire : Call of Duty.
La franchise de jeux FPS truste régulièrement les premières positions des jeux les plus vendus, et joue à ce titre un rôle considérable dans les ventes de consoles. Bien conscient du potentiel stratégique de la licence, Sony avait noué un partenariat avec Activision pour obtenir un avantage majeur sur ses concurrents. Celui-ci devrait bientôt voler en éclats.
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Plus aucun avantage à avoir Call of Duty sur PlayStation ?
Actuellement en visite à Bruxelles pour défendre son projet de rachat d'Activision auprès de l'Union Européenne, Microsoft a annoncé un accord retentissant avec Nintendo pour faire parvenir la licence Call of Duty sur la Switch et les futures consoles de la firme de Kyoto — le même jour et avec le même contenu que sur Xbox.
Derrière cette annonce se cache en fait une attaque contre PlayStation, qui profite actuellement d'un partenariat conclu avec Activision pour recevoir en exclusivité provisoire tous les contenus liés à la série Call of Duty.
Comme l'a rappelé Brad Smith, actuel président de Microsoft, celui-ci "s'achèvera l'an prochain", en 2024, avec la sortie du jeu Call of Duty connu sous le nom de code Cerberus. Et malheureusement pour les joueurs PlayStation, le géant américain n'a évidemment aucune intention de le prolonger. Un pas supplémentaire vers la fin de l'idylle entre la licence et les consoles de Sony, qui pourrait bien motiver certains joueurs à changer de camp.