Apple TV+ s’apprête à lever le voile sur l’un de ses projets les plus secrets. Ce vendredi 25 juillet à 21h (heure française), la plateforme dévoilera officiellement la nouvelle série de Vince Gilligan, créateur de Breaking Bad et Better Call Saul.
C’est peu dire que Gilligan a marqué l’histoire des séries. Avec Breaking Bad, il a redéfini les contours de l’anti-héros. Avec Better Call Saul, il a prouvé qu’un spin-off pouvait égaler, voire surpasser l’œuvre originale. Trois ans après la fin de ce dernier, il revient enfin… mais sur un terrain très différent.
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Une rupture assumée, loin du crime et des cartels
Première certitude : Rhea Seehorn, magistrale Kim Wexler dans Better Call Saul, tiendra le rôle principal. Elle retrouve ici le showrunner qui lui a offert son personnage le plus marquant. Mais oubliez l’univers familier du Nouveau-Mexique : Gilligan a choisi de rompre avec la grammaire qui a fait son succès.
Ce nouveau projet est présenté comme un drame contemporain “avec une touche de genre”. Le créateur évoque une série dans l’esprit de The Twilight Zone, mais ancrée dans notre quotidien. Moins de tension criminelle, plus de vertige moral. Le premier teaser publié par Apple se résume d’ailleurs à une phrase : « Happiness is Contagious ». Le bonheur est contagieux.
Happiness is contagious. pic.twitter.com/81igNemjAk
— Breaking Bad (@BreakingBad) July 22, 2025
L’annonce de vendredi, retransmise en direct sur YouTube, devrait enfin révéler le titre, un premier synopsis et, si l’on en croit les habitudes d’Apple, quelques images ou un court teaser. Pour l’instant, l’attente est savamment orchestrée. Depuis 2022, Apple TV+ garde ce projet sous scellé, malgré une commande de deux saisons validée dès le départ — un engagement rare, qui trahit un haut niveau de confiance.
Un lancement stratégique pour Apple à l’automne 2025
Cette nouvelle série n’est pas pensée comme une curiosité, mais comme un pilier. Elle devrait être lancée à l’automne 2025, en tête de gondole de la plateforme, aux côtés de productions comme Severance, Silo ou The Morning Show. Un pari stratégique : s’appuyer sur la notoriété de Gilligan pour proposer un récit original, plus allusif, plus conceptuel, sans renoncer à l’accessibilité.
Pour les fans de Breaking Bad, l’intérêt est évident : voir ce que Gilligan a à dire sans les artifices du crime organisé, mais avec la même rigueur narrative. Pour Apple, c’est l’occasion d’élargir son offre avec une œuvre ambitieuse, capable de fédérer au-delà de son public de niche.
