Le jeu d’horreur Phasmophobia va être adapté au cinéma

Une adaptation cinéma pour le jeu d’horreur culte Phasmophobia.

Phasmophobia
© Kinetic Games
Phasmophobia

Le jeu indé Phasmophobia va faire le grand saut. Blumhouse — à qui l’on doit M3GAN et l’adaptation à succès de Five Nights at Freddy’s — s’associe à Atomic Monster pour porter sur grand écran cette expérience coopérative où quatre joueurs traquent des esprits dans des maisons, écoles ou asiles abandonnés.

Pas d’histoire linéaire, pas de personnages principaux : juste des preuves à collecter et des fantômes aux réactions imprévisibles. Un concept qui repose avant tout sur l’atmosphère et l’interaction entre joueurs. Et c’est là tout le défi de cette adaptation.

Un jeu sans récit... et c’est justement ça, le récit

Contrairement à The Last of Us, Uncharted ou même Five Nights at Freddy’s, Phasmophobia ne propose ni narration guidée ni protagoniste identifiable. L’expérience se construit au fil des parties, à travers les choix et les réactions des joueurs. Le jeu a trouvé son public grâce à cette liberté, à son ambiance sonore pesante, et à une communauté investie.

Adapter un tel titre au cinéma revient donc à inventer une histoire de toutes pièces. Et ça soulève une vraie question : pourquoi Phasmophobia, et pourquoi maintenant ? La réponse tient sans doute moins au jeu lui-même qu’à la dynamique actuelle du marché. L’industrie du film d’horreur a bien compris que le jeu vidéo regorge de concepts à fort potentiel. Et surtout : de communautés prêtes à se déplacer.

Le jeu vidéo, nouvelle mine d’or du cinéma d’horreur

Longtemps, les adaptations de jeux ont été synonymes de maladresses ou d’accidents industriels — on pense au Super Mario Bros. de 1993 ou à Assassin’s Creed en 2016. Mais la donne a changé. Côté séries, Arcane et Cyberpunk: Edgerunners ont montré que l’on pouvait séduire bien au-delà du cercle des joueurs. Et au cinéma, des titres comme Sonic ou Five Nights at Freddy’s ont trouvé leur public, avec un succès commercial difficile à ignorer.

Blumhouse, après le carton de FNaF (plus gros succès horrifique de 2023), ne cache plus ses ambitions : exploiter des univers issus du jeu vidéo et les adapter à ses codes, ceux d’un cinéma d’horreur accessible, efficace et rentable. Phasmophobia, avec son ambiance marquée et son concept resserré, coche toutes les cases d’un projet à faible risque et fort potentiel.

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