C’est officiel : Silent Hill f est un carton. Sorti le 25 septembre sur PS5, Xbox Series X|S et PC, le nouveau volet de la franchise horrifique signée Konami a déjà franchi le cap symbolique du million d’exemplaires écoulés, tous supports confondus. Une performance éclair qui confirme que la licence culte des années 2000 n’a rien perdu de son aura.
Un retour glaçant au Japon des années 1960
Si ce succès est aussi rapide, c’est autant grâce au poids du nom Silent Hill qu’à l’audace de ce nouvel épisode. Contrairement aux précédents volets souvent ancrés dans l’Amérique rurale, Silent Hill f plonge les joueurs dans le Japon des années 1960, au cœur d’Ebisugaoka.
On y incarne Hinako Shimizu, une lycéenne en marge, dont la vie bascule lorsque la brume et les créatures cauchemardesques envahissent son quotidien. Avec Ryukishi07 (Higurashi When They Cry) au scénario et Kera aux monstres, le jeu embrasse pleinement l’horreur psychologique japonaise.
Beauté, horreur et choix traumatisants
Graphiquement, le titre impressionne grâce à l’Unreal Engine 5, qui sublime autant les paysages envoûtants que les visions les plus malsaines. Mais c’est surtout son ambiance sonore qui achève de marquer les esprits : Akira Yamaoka, compositeur historique de la franchise, s’associe à Kensuke Inage (Dynasty Warriors) pour livrer une bande-son qui alterne douceur mélancolique et frissons glaçants.
Autre choix marquant : le gameplay, qui délaisse les armes à feu pour privilégier les affrontements au corps-à-corps. Ajoutez à cela une structure narrative à embranchements — avec plusieurs fins possibles — et vous obtenez une expérience que les fans qualifient déjà d’inoubliable.
Avec plus d’un million de copies écoulées en moins d’une semaine, Silent Hill f s’installe donc comme l’un des plus grands retours de licence de ces dernières années. De quoi donner des idées à Konami, qui pourrait bien avoir trouvé la formule idéale pour réveiller définitivement ses monstres sacrés.
