
Football Manager 2005 n'a jamais vu le jour en Chine. La raison ? Taïwan, le Tibet et Hong Kong sont représentés comme des pays indépendants. Le jeu « porte atteinte à la souveraineté et à l'intégrité territoriale du pays » selon le Ministère de la culture chinois.

En Australie, Marc Eckō's Getting Up: Contents Under Pressure a été banni pour... promotion des graffitis. L'OFLC (Office of Film & Literature Classification), le PEGI à l'australienne, reprochait au jeu de promouvoir ce qu'elle considère comme « un crime ». L'organisation reproche aussi au jeu sorti en 2006 dans le reste du monde de valoriser de réels graffeurs et leurs œuvres, parfois réalisées sur des bâtiments publics.

« Parce que ce jeu mélange le monde virtuel et le monde réel, il peut poser beaucoup de problèmes aux pays et aux gens en termes de sécurité ». Voilà pourquoi Pokémon Go est interdit en Iran, selon Le Conseil Supérieur des Espaces Virtuels. Il pourrait même « devenir un moyen pour diriger des missiles guidés et même causer des problèmes aux ambulances et aux pompiers », d'après l'analyste iranien Alireza Al-Davoud. On ne leur proposera pas de découvrir quel Pokémon ils sont selon leur personnalité.

Impossible de jouer à Mass Effect à Singapour. Les autorités du pays s'y sont opposées pour un motif absurde : la possibilité d'une relation lesbienne entre une humaine et une extraterrestre, en l'occurence l'Asari Liara T'soni.

Splinter Cell, qui fera son retour prochainement, n'est ni particulièrement violent, ni vraiment outrancier. Alors pourquoi une interdiction en Corée du Sud ? Car le jeu met en scène le conflit entre la Corée du Sud et la Corée du Nord, en résulte la destruction de Séoul.

À sa sortie en 2007, Tom Clancy's Ghost Recon Advanced Warfighter 2 a été banni dans l'état de Chihuahua, au Mexique. Dans le jeu, l'ennemi est un groupe rebelle mexicain. Tom Clancy's Ghost Recon Advanced Warfighter 2 s'est vu reproché de vouloir faire peur aux touristes par le maire de la ville de Ciudad Juarez et le gouverneur de Chihuahua.

Difficile de deviner pourquoi un jeu aussi mignon qu'Animal Crossing : New Horizons peut être interdit à la vente. Et bien, les autorités chinoises ont trouvé le jeu « offensant » à cause de la possibilité de créer du contenu et d'afficher des messages personnalisés.
De nombreux joueurs ont utilisé cette fonctionnalité pour afficher des messages de soutien aux opposants au régime de Kim Jong-un, notamment lors du mouvement contre l'amendement de la loi d'extradition en 2019 et 2020. Les joueurs qui possèdent déjà Animal Crossing : New Horizons peuvent quand même y jouer.