Bleach : 7 choses que vous ne saviez pas sur Kisuke Urahara

Génie excentrique au bob rayée, Kisuke Urahara intrigue autant qu’il fascine. Ancien capitaine banni de la Soul Society, il manie l’humour et la désinvolture pour masquer un esprit stratège redoutable et une part d’ombre que peu connaissent.

Bleach Rebirth of Souls Kisuke urahara
© Bandai namco
Bleach Rebirth of Souls Kisuke urahara

Personnage culte de Bleach, Kisuke Urahara est à la fois l’allié le plus fiable et le plus insaisissable d’Ichigo. Derrière son bob rayé et son éventail, il cache un génie scientifique redoutable, un humour pince-sans-rire et un paquet de secrets. C'est, l’homme qui a toujours un coup d’avance, il tire les ficelles sans jamais voler la vedette trop longtemps. Voici 7 choses à savoir pour (re)décoder ce maître des plans B.

1. Inspiré de Snufkin (oui, le héros des Moomins)

Pas besoin d’aller chercher du côté des ninjas ou des samouraïs : l’inspiration d’Urahara, c’est Snufkin, un voyageur des contes finlandais des Moomins. Même chapeau, même vibe de type cool qui débarque, aide quand il veut, puis disparaît comme si de rien n’était. On comprend d’où vient l’aura relax, mais insaisissable du personnage. Dit autrement, Urahara a l’élégance du voyageur qui n’explique jamais tout… et c’est voulu. Même sa « chanson-thème » évoquée par Tite Kubo participe à ce portrait feutré.

2. Il aurait pu être le grand méchant de Bleach

Kubo a déjà reconnu qu’Aizen n’était pas pensé, au départ, comme « l’ombre derrière tout ». Résultat : la place du mastermind est restée libre un temps, au point que l’idée d’un Urahara antagoniste a circulé en coulisses et chez les fans. On voit bien pourquoi : même boîte à outils scientifique, même capacité à manipuler l’échiquier, mais avec une boussole morale différente. Il faut bien admettre qu'Urahara avait tout le profil pour endosser le rôle… qu’il finira par contrer.

3. Sa complicité unique avec Yoruichi

Avec Yoruichi, l’alchimie est évidente, ils se connaissent depuis toujours, se vannent sans cesse et se font confiance les yeux fermés. Urahara pousse même la blague en prétendant l’avoir vue « plus que juste nue ». Un ton léger qui masque une loyauté en béton entre deux vétérans qui se comprennent sans parler. C'est presque comme ci c'est deux la ne fonctionnent qu'en duo romantique.

4. Le sauvetage de Masaki, mère d’Ichigo

Masaki, la mère d'Ichigo dans l'épisode : « Everything But the Rain », se fait malencontreusement infecté par un Hollow, se voyant même condamnée sans intervention radicale. Urahara, comme à son habitude, débarque avec une solution folle : lier Isshin à Masaki pour stabiliser l’infection. Opération menée avec l’aide déterminante de Ryūken. Un pari fou qui sauve la mère d’Ichigo et par extension l'histoire en elle-même. Sans ce trio improvisé, pas de Kurosaki tel qu’on les connaît.

5. Une absence qui intrigue

Dans le chapitre final (686), on retrouve toute la bande autour d’Ichigo, Rukia, Renji… mais zéro Urahara. Cette absence — alors qu’il a tant pesé — laisse un goût de mystère, fidèle au personnage. Où est-il, que fabrique-t-il ? Ou alors, une simple volonté de l'auteur de renforcer son côté insaisissable ? Quoi qu’il en soit, même hors champ, on imagine très bien Urahara tapis dans l'ombre quelque part.

6. Un double inversé d’Aizen

Urahara crée le Hōgyoku, Aizen le convoite puis l’extrait de Rukia pour lancer son plan— même objet, intentions opposées. Tous deux sont de fins stratèges, et partagent la même facilité à transgresser les règles ; l’un pour protéger, l’autre pour dominer. C’est ce jeu de miroirs qui rend leurs face-à-face si tendus : même niveau d’ingéniosité, mais deux camps opposés. Aizen n’aurait pas été bridé à ce point sans notre " simple épicier". Dans le mème sens, sans Aizen, il n'aurait pas brillé à ce point.

7. Benihime, le Zanpakutō longtemps resté secret

Pendant des années, Urahara nous tease son bankai en le qualifiant : " pas adapté à l’entraînement ". Puis, face à Askin, il nous dévoile enfin Kannonbiraki Benihime Aratame — un Bankai chirurgical qui « restructure » ce qu’il touche, jusqu’à rapiécer ses propres yeux. Il confie même que c’est « la première fois » qu’il l’utilise devant quelqu’un, histoire d’ajouter une couche de mystère. Benihime reste ainsi fidèle à son maître : beau, dangereux et avare d’explications.

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