Livai découpe des titans en l’air. Eren porte littéralement l’avenir de l’humanité. Et pourtant, le personnage préféré de Hajime Isayama, c’est… ni l’un, ni l’autre.
Le personnage préféré d'Hajime Isayama va vous surprendre
Isayama l’a révélé lors d’une interview pour le média japonais Febri : s’il a d’abord eu un faible pour Jean Kirschtein, il préfère aujourd’hui Reiner Braun, notamment parce qu’il “adore le dessiner”. Un choix qui prend tout son sens quand on regarde l’évolution de Reiner dans l’histoire. Présent dès l’arc de Shiganshina, il est responsable, avec Bertholdt, de l’événement fondateur de l’histoire : la chute du Mur Maria et la mort de la mère d’Eren. Mais très vite, le récit expose sa double vie, son infiltration au sein du Bataillon d’exploration, et surtout, sa détresse psychologique croissante.
Avant Reiner, Isayama portait son intérêt sur Jean Kirschtein. Et là encore, le choix s’écarte des standards du shonen. Jean n’est ni charismatique ni héroïque : il est pragmatique, lâche par instinct de survie, mais finit par embrasser un rôle de leader malgré lui. Dans une série qui démonte les archétypes manichéens, Jean symbolise le citoyen ordinaire projeté dans une guerre qui le dépasse.
Une galerie de personnages inoubliables
Si L’Attaque des Titans s’impose comme un shonen de rupture, c’est avant tout grâce à ses figures profondément humaines. Du stoïque Livai Ackerman, véritable machine de guerre adulée des fans, à Mikasa, loyale jusqu’à l’obsession, en passant par Armin, stratège à l’intelligence glaciale — chaque héros comme chaque antagoniste incarne une facette d’un monde brisé.
Mais SNK, c’est aussi des figures grises, ambiguës, tiraillées entre devoir et culpabilité. À commencer par Reiner Braun, traître pour les uns, martyr pour les autres. Ou Jean Kirschtein, élève moyen devenu leader malgré lui.